Bien que la plupart des pays du monde appliquent encore de nombreuses restrictions aux voyages, les destinations intra-continentales sont accessibles. Pour vous organiser, n’hésitez pas à faire appel aux offices du tourisme locaux qui connaissent mieux que quiconque leur territoire. Ils sont là pour vous renseigner sur les activités et pour vous aider dans vos réservations.
Le développement touristique ne signifie pas tourisme de masse et pour beaucoup de membres du RIVM, c’est un levier important pour l’économie locale. Miser sur l’environnement naturel, le patrimoine culturel, l’artisanat et les savoir-faire locaux, des hébergements de qualité, l’accessibilité aux sites, la gastronomie sont autant d’atouts valorisés dans des politiques touristiques et récompensés par des labels de qualité.
Le plus connu d’entre eux, car mondial, est bien sûr le label « patrimoine mondial de l’humanité » de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Si sa Convention de 1972 a pour objectif principal la protection de ces sites, culturels et naturels, l’obtention du précieux label permet une reconnaissance mondiale et un atout pour le développement touristique. Parmi les villes du réseau, plusieurs comptent des sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, que ce soit sur leur territoire ou à proximité. Panorama du Graal touristique parmi les villes du Réseau :
Amériques :
Le centre historique de Querétaro, au Mexique, comporte une zone de monuments historiques sur la liste du patrimoine mondiale depuis 1996.
Tout près de Kings County au Canada, se trouve le « marais » de Grand-Pré et des sites archéologiques, inscrits depuis 2012.
Asie :
Bangkok en Thaïlande est à 80 km de la cité d’Ayutthaya, protégée depuis 1991.
A 15 kilomètres de Maebashi au Japon, se trouve une filature de soie Tomioka, inscrite depuis 2014.
Shenyang en Chine offre un joyau architectural : les Palais impériaux des dynasties Ming et Qing, protégées depuis 1987, ainsi que les tombes impériales, inscrites depuis 2000.
Europe :
Clermont-Ferrand, en France compte 2 sites : la basilique Notre-Dame du Port, au titre des chemins de Compostelle depuis 1998, et le Haut lieu tectonique Chaîne des Puys – faille de Limagne depuis 2018, inscrit en tant que patrimoine naturel.
Egalement au titre de l’un des quatre chemins de Compostelle du Nord de l’Espagne, la Cathédrale de Vitoria-Gasteiz en Espagne est inscrite au patrimoine mondial depuis 1993.
Vitoria-Gasteiz bénéficie également d’autres labels de qualité, dont « destination de tourisme responsable », en plus d’avoir été Capitale Européenne Verte en 2012 et d’avoir été reconnue Ville verte mondiale par l’ONU en 2019.
Pour en savoir + sur les différents chemins de Compostelle, vous pouvez consulter le site 10adventures.com.
Plus à l’Ouest, toujours en Espagne, sont classés au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1985 les monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies.
A Braga, au Portugal, se trouve le Sanctuaire du Bon Jésus du Mont, classé depuis 2019.
Près de Cuneo et d’Alessandria en Italie, se trouvent cinq vignobles et le château de Cavour, inscrits en tant que paysages culturels (cultures en terrasses, jardins ou lieux sacrés, etc) depuis 2014.
- La fiche UNESCO du paysage viticole du Piémont
- Office du tourisme de Cuneo
- et d’Alessandria
A Regensburg en Allemagne, c’est tout le centre historique qui est protégé depuis 2006 (ainsi que sa voisine Stadtamhof), sur les rives du Danube.
Si la richesse de nos territoires ne saurait se limiter à ce seul label, il a une valeur incontestablement mondiale. Pour en savoir plus sur l’emblème et sa signification, cliquez ici.